Kullanıcı mesaj:M.yalciner

Sayfa içeriği diğer dillerde desteklenmemektedir.
Konu ekle
Vikipedi, özgür ansiklopedi

AYDINCIK/ MERSIN (TURQUIE)

Aydincik, au sud de la Turquie, est une sous-préfecture maritime, sur la nationale Mersin- Antalya D- 400, dépendant de la préfecture de Mersin. La ville est à 175 Km de Mersin et à 325 Km d’Antalya, à 85 Km à l’ouest de Silifke, à 52 Km à l’est d’Anamur et à 32 km au sud de Gulnar.

La ville (8760 d’habitants) étendue le long de la côte tire ses ressources de la mer (pêche) et de l’agriculture (tomates, concombres, aubergine sous serre) le climat doux s’y prêtant particulièrement. Sans grands immeubles, elle préserve toutes les caractéristiques d’un petit bourg méditerranéen. Il est dommage qu’une si belle région soit si méconnue des touristes.

Aydincik est dans une baie entourée du Taurus. La Méditerranée permet au peuple de l’embrasser aux plages de Buyukalan et d’Incekum au pied du mont Tuluce. Au large de Buyukalan, il existe deux îles: la première s’appelle Buyukada (Grande île) où se trouvent des ruines et où pousse le narcisse et que Pirî Reis a nommée « île aux poireaux »; la deuxième, Kucukada (Petite île) sur laquelle vit le goéland d’Audouin (Larus audouiini).

La mer toute bleue fait un demi-cercle dans le port, au sud duquel il y a une presqu’île qui est haute d’environ 25 mètres et longue d’environ 20 mètres. La pointe de la presqu’île a été allongée de 200 mètres afin de construire la digue sud du refuge pour les bateaux de pêche.

La méditerranée devient peu profonde à la vallée de Soguksu pour dire au revoir au peuple de la région. C’est la petite rivière Soguksu qui permet l’approvisionnement en eau douce de l’île de Chypre depuis 1998.

Le climat méditerranéen domine la région. La moyenne des températures en été est de 30 degrés. Juillet et août sont les mois les plus chauds où la température peut monter à 35 degrés. La chaleur de l’eau de mer est d’environ 29 degrés. La moyenne de l’humidité est de 75% en été. La moyenne des températures en hiver est d’environ 13 degrés. Les mois les plus froids sont janvier et février pendant lesquels la température peut s’abaisser à 1 degré. Il ne gèle presque pas. La moyenne de l’humidité est de 60% en hiver.


PASSE HISTORIQUE DE LA VILLE

L’ancien nom d’Aydincik était Gilindire dérivé de Kelenderis, port de la Cilicie montagneuse dans l’Antiquité. Le nom d’Aydincik qui n’avait aucun rapport avec son passé historique lui fut donné en 1965. Le nom Gilindire qui nous emportait dans la profondeur de l’histoire ne s’utilisait plus officiellement et a été englouti, comme un bateau qui a sombré, par les eaux toutes bleues de la Méditerranée.

Selon la mythologie, Kelenderis fut fondé au 2ème millénaire avant J.C. par Sandakos, un phénicien venu de Syrie. Il paraît que la ville fut colonisée et développée par les Ioniens. Kelenderis, ville commerciale très importante de la Cilicie, fut dominée successivement par les Hittites, les Assyriens, les Phéniciens, les Romains, les Byzantins, les Arabes ( Umayyades),les Arméniens, les Seldjoukides et les Ottomans.

Sur les monnaies de Kelenderis dont on croit qu’elles ont été frappées pour la première fois dans la première moitié du 5ème avant J.C. le nom de la ville était écrit en grec et en abrégé; l’une de ces monnaies trouvée à Acemhoyuk près d’Aksaray pourrait dater de la deuxième moitié du 5ème avant J.C., 35 statères trouvés à Bereket près d’Aydincik dateraient du 4ème avant J.C.

Sous les Ptolémaïs, Kelenderis passa sous la domination de l’Egypte. Pendant les travaux de déblaiement en 1979, sur la place de ville antique, 17 pièces de drachme d’or furent mises à jour. Sur ces monnaies il existe les figures de Ptolémaïs II et d’Arsinoé II.

Au 7ème siècle, au cours de la prise de Chypre, les Arabes occupèrent la forteresse de Gilindire. Comme les Arméniens et les Byzantins s’entraidèrent, la forteresse passa à nouveau sous la domination byzantine. La région passa au royaume de Petite Arménie vers la fin du XIème.

Sous Kaykobad 1er, les forteresses d’Anamur et de Gilindire furent conquises en 1228 par le commandant Ertokus Bey. En 1461 la région passa aux Ottomans. En 1867 le sandjak d’Içel dépendait de la préfecture de Karaman (Konya). A cette époque les sous-préfectures étaient Anamur, Mut, Silifke et Gulnar dont le centre étaient Kilindria.

Alors que Gilindire était une sous-préfecture d’Adana au début des années 1900, Gulnar était un village où les Yoruk (Turkmènes) faisaient leurs achats. Un navire de guerre grec battant pavillon britannique canonna la ville le 9 mars 1912. Les Grecs débarquèrent à Buyukalan. Les gens de Gilindire repoussèrent l’ennemi. Les dirigeants de la ville demandèrent que Gulnar soit une sous-préfecture pour se préserver des attaques de l’ennemi qui seraient venues de la mer. Alors Gulnar devint sous-préfecture le 27 mai 1916 et Gilindire perdit son titre.

La municipalité d’Aydincik fut fondée en 1972 et la ville regagna son titre de sous-préfecture le 19.06.1987.

MONUMENTS HISTORIQUES

1. MAUSOLEE
Appelé « Tétrapode » par la population indigène parce qu’il a quatre pattes colossales, le tombeau possède trois parties: 1. La sépulture, 2. Une autre pièce composée de quatre pattes d’éléphant reliées par des voûtes, 3. Un toit en forme pramidale.

Comme la sépulture n’a pas encore été fouillée, on ne sait pas si ce monument historique, haut de 8 mètres et qui daterait du 2ème siècle après J.C. est un cénotaphe ou un vrai mausolée.

Dans sa carte du port de Chelindreh (ancien kelenderis) le capitaine Beaufort a qualifié de cénotaphe le monument en question. Le dessin le plus ancien du tombeau, qui nous soit parvenu, est une gravure, publiée, en 1851, dans Museum of Antiquities.

 2. PORT CILICIEN
Kelenderis était, dans l’Antiquité, un port de la Cilicie. Pirî Reis indique, sur sa carte, une citadelle sur la presqu’île dans le port. La carte qu’a faite le capitaine Beaufort (1818) montre, sur la presqu’île, une tour octogonale ainsi qu’un château détruit. Elle indique aussi un établissement de bains au nord-ouest et des tombeaux au nord du port ainsi qu’un cénotaphe.  La première gravure concernant le port cilicien qui nous soit parvenue est celle de W.H. Barlett parue dans un livre de J. Carné imprimé en 1838. Une mosaïque de pavement découverte en 1992 qui daterait du 5ème après J.C. le représente.

3. ETABLISSEMENT DE BAINS

L’établissement de bains a été bâti pendant la première moitié du 5ème ou 4ème siècle après J.C. Sa hauteur actuelle est d’environ 8.50m. Il occupe une place de 600m2. En 1962 au cours de l’élargissement de la nationale Mersin-Antalya usée et étroite, une partie du bâtiment a été détruite.

4- RUINE DE L’AUBERGE


C’est le site archéologique nommé « Ruine de l’auberge » qui nous donne les meilleurs  renseignements concernant le passé d’Aydincik et qui vaut la peine d’être visité. C’est là que la mosaïque de pavement a été découverte.

5. TOMBEAUX

A l’est et à l’ouest de la ville se trouvent des cimetières. Au cours des fouilles, des amphores d’origines phénicienne et perse ont été mises à jour. Au centre de la ville, au bord de la nationale Mersin-Antalya il existe encore des tombeaux cintrés.

1.GROTTE DE GILINDIRE La huitieme merveille du monde, une foret de stalagmites et de stalactites. Apres une navigation d’une heure en barque de pêcheur, a l’est d’aydincik vous d”barquez et vous marchez environ cent metres en direction du rocher. Il fait humide et tiede a l’entrée. Les chauves-souris qui volent a une hauteur d’environ sept metres accueillent les visiteurs. A la suite d’une heure d’exploration, vous trouverez un bassin de 100 m de longueur, de 35 m de largeur et de 47 m de profondeur. 3. GROTTE DE SOGUKSU ( EAU FROIDE ) A soguksu, 3 km. à l’ouest d’Aydincik, il existe une grotte qui vaut la peine d’être visitée pour ses stalactites et stalagmites. On l’atteint aussi bien par voiture que par bateau.

4. GROTTE MARITIME DE KAYNAR  

Selon les renseignements de K.Gökhan Türe, la bouche de la grotte est à 7 mètres de profondeur de la Méditerranée. Dans un corridor d’une longueur de deux mètres, l’eau est trouble. Là se mélangent l’eau douce et l’eau de mer. Plus loin l’eau devient complètement claire. A la fin du tunnel d’une longueur d’environ cent mètres on sent la pression de l’eau douce qui jaillit des murs lézardés.

CE QU’A ECRIT VICTOR LANGLOIS SUR LA VILLE Kélendri, l’ancienne Celenderis, est à 12 heures d’Anémour et à 18 de Sélefké. C’est un misérable village composé de quelques huttes et d’un khan; les bâtiments y trouvent un refuge contre le vent d’ouest, dans un port qui ne représente les restes d’aucune construction. Les ruines de Celenderis, qui, dans l’antiqué, était une ville maritime illustrée par ses origines mythologique, sont situées au pied de la montagne, et bordent une petite baie sur un mille environ de longueur. Ces ruines se composent d’un aqueduc qui conduisait dans la ville les eaux d’une source voisine, et d’un chateau ruiné qui se trouve élevé sur l’emplacement de celui dont Pison s’était emparé, au temps de Germanicus, et dans lequel il soutint un siége contre Sextius. Les autres ruines consistent en un certain nombre de petits édifices cintrés, d’une grande solidité; chacun d’eux renferme un fort beau sarcophage; plusieurs de ces sarcophages sont entiers et et encore munis de leur couvercle, tandis que d’autres mutilés ou brisés. Kinneir en compta plus de vingt, sur deux desquels seuleument il remarqua des inscriptions grecques. Au centre de la ville s’élève un petit édifice dans lequel on pénètre par quatre portes qui font face aux quatre points cardinaux. Il est construit en pierres de taille et s’élève en forme de cône, dont l’extrémité supérieure est décorée d’une belle corniche. (VICTOR LANGLOIS; VOYAGE DANS LA CILICIE; 1861 A PARIS)

Préparé par Mustafa Yalciner, professeur en retraite ; yalciner_mustafa@yahoo.fr